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En 2025, Faits d’hiver connaîtra sa 27e édition : 20 lieux de diffusion pour 50 représentations dont 9 créations. Sa dimension actuelle est le résultat d’une évolution constante et prudente, par paliers [1], depuis sa création en 1999 à L’étoile du nord. Ce qui en fait aujourd’hui un festival de danse contemporaine de niveau national.

Rapidement, plusieurs positionnements ont défini son identité :

• La danse contemporaine est considérée comme une multitude d’esthétiques ou d’univers signés ; le festival étant le reflet de cette richesse
• La chorégraphie constitue l’art de la danse, comme « écriture » cohérente d’une esthétique ; le festival attache une attention soutenue à la composition chorégraphique
• L’œuvre est le vecteur principal de réception et de compréhension du travail de création
• L’interprétation et le rôle des interprètes sont déterminants dans l’existence des créations ; le festival les reconnaît et leur offre une place spécifique
• La découverte de nouveaux talents s’associe à la fidélité, donc aux soutiens récurrents à certains chorégraphes
• La création est un moteur et une nécessité, comme la diffusion des oeuvres
• Le champ d’action du festival concerne en premier lieu des artistes du territoire national
• La représentativité des âges comme des corps empêchés est nécessaire
• La danse contemporaine s’adresse au grand public comme n’importe quelle autre forme artistique
• La collaboration avec les lieux de diffusion est essentielle, c’est un partage dans tous les sens du terme

La fréquentation est passée de 3394 spectateurs en 2013 à 6333 en 2023, pour un taux de fréquentation compris entre 76 et 91 % [2] selon les éditions, la majorité des lieux de diffusion ayant des jauges comprises entre 100 et 400, très bien proportionnées pour la danse contemporaine.

Une attention est portée aux lieux dits « humbles », quand le budget le permet, comme une diffusion de plusieurs dates du même spectacle (de deux à cinq, voire plus).

La croissance du festival est en corrélation avec l’augmentation des ressources propres de l’Association pour le Développement de la Danse à Paris, qui porte le festival.

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[1] 3 lieux en 2003 ; 5 en 2004 ; 8 en 2007 ; 10 en 2018 ; 12 en 2020 ; 15 en 2021 ; 16 en 2022.

[2] 76% en 2020 ; 91% en 2016 ; 78% en 2023.

Créée en 2001, l’Association pour le Développement de la Danse à Paris (ADDP) a pour but de soutenir, promouvoir et favoriser la création en danse. L’association développe son activité autour du festival Faits d’hiver, en partenariat avec un réseau de lieux partenaires, et de micadanses, centre de création, de développement et de formation en danse.

Idéalement situés au cœur de Paris, micadanses et ses cinq studios forment un ensemble exceptionnel pour la danse. Ce lieu historique (ex Théâtre Contemporain de la Danse, ex Centre National de la Danse) continue de répondre au besoin pressant des compagnies en Île-de-France tout en mettant l’accent sur la rencontre entre danseurs et chorégraphes de toutes esthétiques et de tous niveaux : amateurs, pré-professionnels, professionnels.

micadanses désire instaurer une dynamique qui incite à la mixité des publics et des genres et à l’ouverture d’espaces d’expression chorégraphique. Ses multiples activités favorisent les échanges et le dialogue autour de la pratique de la danse et le développement de la culture chorégraphique : résidences, production et diffusion de spectacles, ateliers, cours, stages, organisation des festivals Bien fait ! et Fait maison et édition en danse. C’est un terrain d’expérimentation, de partage et de recherche accessible au plus grand nombre, qui ne déroge jamais à une véritable exigence artistique. Plus qu’un outil, micadanses est un avant poste artistique et pédagogique au service de l’art chorégraphique sous ses formes les plus diverses.

www.micadanses.com