Cie Mossoux-Bonté – Les nouvelles hallucinations de Lucas Cranach l’Ancien

Cie Mossoux-Bonté

Les Nouvelles hallucinations de Lucas Cranach l'Ancien

  • 04.02 | 20h
Durée : 60 min
Tarifs : de 5 à 10€
Public : Tout public

Un hit incontesté se refait une jeunesse étoilée ! Une galerie de tableaux à la beauté troublante.  On hallucine !

« Peut-être d’ailleurs n’est-il pas malvenu de se replonger dans le trouble de la sensation, dans l’indéfinissable de l’attraction et les associations imprévues du désir et de la méfiance, et dans l’érotisme quand il s’insinue entre humour et venin… ». Ainsi définissent Nicole Mossoux et Patrick Bonté leur revisitation de cette pièce qui les a fait connaître dans toute l’Europe. Soit un tableau de Cranach l’Ancien au personnage ambigu, qui porte fièrement ces cinq siècles, instillant le trouble, le suspend… Interstice poétique. Aujourd’hui la relance créatrice s’associe à la rencontre de nouveaux jeunes interprètes. Comment leurs corps habitent ces tableaux scéniques ? Et comment l’aujourd’hui redessine ces mêmes tableaux ? Travail d’orfèvre, de mise au point subtil. La Renaissance nous remue-t-elle encore ?

 

 

Biographie

Depuis leur rencontre en 1985, Nicole Mossoux et Patrick Bonté prennent tour à tour l’initiative de projets autour desquels ils rassemblent une tribu prête à tout : des danseurs qui joueront le jeu, des musiciens regardeurs, des costumiers et scénographes aventureux, qui leur emboîteront le pas, chacun à sa façon.

Elle vient de la danse. Il vient du théâtre. Se défiant des diktats de présence au plateau imposés par les deux disciplines, ils vont les pousser l’une et l’autre dans leurs derniers retranchements, en fouiller l’inexploré pour développer à chaque fois un nouveau langage à la lisière de ces deux voies sur le mode de la suggestion.

Aucune lecture n’est imposée, c’est le regard, l’imaginaire du spectateur qui est engagé. C’est certainement pour cette raison que si le tandem devait se réclamer de précurseurs, il est hors de tout paradoxe que ce fût au sein des arts visuels, de la littérature, de la psychanalyse, de la musique et non du théâtre ou de la danse. Aux spectateurs de se (laisser) glisser dans les interstices de leurs fantasmes obscurs, des incohérences de notre rapport au monde, dans les zones troubles de la sensibilité et de notre inquiétante étrangeté auxquels le travail de la Compagnie tend un miroir.

Parallèlement, la Compagnie assure des moments de partage avec différents publics : ateliers avec des enfants autistes, des étudiants en arts de la scène, des spectateurs, accompagnement d’autres artistes et mise à disposition d’un studio de répétition.

Films et livres se sont succédé tout au long de ces années de recherche pour donner à voir et à comprendre autrement les problématiques abordées sur scène.

Production

production Compagnie Mossoux- Bonté
coproduction Charleroi danse – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Théâtre Les Tanneurs – Bruxelles, Escher Theater – Esch-sur-Alzette, Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville- Mézières, La Coop asbl et Shelter Prod.
avec le soutien de Taxshelter.be, ING et du Tax-Shelter du Gouvernement fédéral belge, de la Fédération Wallonie- Bruxelles, service de la danse et de Wallonie-Bruxelles International.

Distribution

conception Patrick Bonté
mise en scène et chorégraphie Patrick Bonté en collaboration avec Nicole Mossoux
interprétation Dorian Chavez, Colline Libon, Lenka Luptáková, Frauke Mariën et Eléonore Valère-Lachky
création sonore Thomas Turine d’après la musique originale de Christian Genet
scénographie Jean-Claude de Bemels
costumes Colette Huchard
confection des costumes Patty Eggerickx, avec l’aide de Isabelle Airaud, Marie Baudoin, Dolça Mayol Moulin et Julie Nowak
maquillages Rebecca Flores-Martinez
lumière Patrick Bonté
direction technique Jean-Jacques Deneumoustier
régie son Fred Miclet
régie lumière Léopold de Neve
assistanat Luna Luz Sanchez
avec le concours de Lilian Bruinsma, Yildou De Boer, Isabelle Dumont, Claire Haenni, Jean-Pierre Finotto, Isabelle Lamouline, Carine Peeters, Emilie Sterkenburgh, Pierre Stoffyn et Ives Thuwi