Aurélie Berland / Christine Gérard – Automnales, Nu perdu, La Griffe

Aurélie Berland, suit au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris la formation en danse contemporaine de 2001 à 2006 auprès de Susan Alexander, Peter Goss, André Lafonta, Christine Gérard, Joëlle Mazet, Isabelle Ridez, Didier Silhol et Nathalie Pubellier, tout en poursuivant des études d’Histoire à Paris IV. Elle collabore depuis comme interprète à une vingtaine de créations de chorégraphes de la scène contemporaine française : entre 2007 à 2014 avec Daniel Dobbels, Christine Gérard, Christian et François Ben Aïm, à partir de 2013 avec Nacera Belaza et en 2023 avec Anne-Sophie Lancelin. À l’issue de sa formation en cinétographie Laban auprès de Noëlle Simonet de 2011 à 2015, elle crée la compagnie Gramma, dédiée à valoriser l’utilisation des partitions chorégraphique dans le champ de la création, de la transmission et de la recherche. Ainsi, elle développe des projets de création à partir du répertoire : Pavane… (miniature et miroir) en 2017 et Les Statues meurent aussi en 2021 et propose des récitals de reconstructions mêlant amateurs et professionnels : Steps…(2018), Les Battements du temps (2019). Elle collabore avec le chercheur Guillaume Sintès pour la reconstruction de L’Oiseau-qui-n’existe-pas de Karin Waehner qu’elle interprète au Centre National de la Danse. Elle intervient autour du répertoire dans des conservatoires, à l’Université Paris VIII et à la Faculté des Arts de Strasbourg et propose régulièrement depuis 2018 des cycles d’initiation à la cinétographie. Elle conçoit avec Noëlle Simonet et sa compagnie Labkine, la formation Online Kinetography en 2024. Depuis 2021 elle est professeure de culture chorégraphique au Conservatoire du 1er arrondissement de Paris.

Très impliquée dans les débuts de la danse contemporaine des années 70, Christine Gérard fonde en 1974, avec Alex Witzman-Anaya, la compagnie ARCOR dans laquelle elle crée plus d’une quarantaine de chorégraphies de 1975 à 1999. Elle est interprète à ses débuts pour des chorégraphes modernes — Jacqueline Robinson, Françoise et Dominique Dupuy — puis pour Susan Buirge, de 1971 à 1978. Entre 1970 et 1980, elle danse aussi pour François Verret, Jean Pomares et Alex Witzman Anaya. Elle danse en 1986 et en 2008 pour Daniel Dobbels, en 2012 dans La jeune fille et la mort de Thomas Lebrun, en 2016 dans Initio de Tatiana Julien et en 2021 dans Ce qui nous relie de Nathalie Collantès. De son goût de la transmission, elle organise des cours réguliers pour professionnels à Paris de 1981 à 1989. Après l’obtention de son CA en 1989, elle enseigne pendant 22 ans au CNSMDP. Elle a dirigé de nombreux stages nationaux et internationaux. Elle s’engage aussi dans des projets de formation et de créations à micadanses, au CND, au RIDC, à l’Espal et au CRR de Paris.