ANNULÉ

14 et 15.01 | 19h30

Théâtre de la Cité internationale

Yvann Alexandre

Se méfier des eaux qui dorment

[création]

Le chic et le charme des classiques est qu’ils possèdent assez de solidité et de mystère pour susciter de nouvelles approches, relectures ou évocations. Pour la danse, Le Lac des Cygnes est de cette famille restreinte mais envoûtante. Alors qu’espérer ? Quel trésor Yvann Alexandre va-t-il mettre au jour ? Quel écho la tragique histoire va-t-elle rencontrer en lui ? Curieusement, l’instabilité même du processus de création du ballet le fascine, comme les versions successives du livret, les ambiguïtés de la partition musicale incomplète, les incertitudes entretenues… Bel écho contemporain, non ?
Dans une atmosphère claire obscure peuplée de sons évoquant la densité amazonienne, les corps se laissent traverser d’états fleuve où les eaux ne se partagent pas, où le monde des vivants côtoie celui des morts, où la frontière avivée se fait peau. Pas d’affrontements ou des traversées, un mode liquide en expansion et détours, une sorte d’incarnation abstraite où tout peut se révéler : l’humain, ses émotions, la vie.

Biographie

Yvann Alexandre débute au conservatoire de sa ville natale, la Roche-sur-Yon, avant de poursuivre à la Rochelle puis à Montpellier où sa rencontre avec Christian Bourigault fera éclore les bases de son travail de créateur et de sa pédagogie. C’est donc à 17 ans qu’il crée sa compagnie. Il réalise sa première création pour les Hivernales d’Avignon et Montpellier Danse. En 27 saisons de création, il s’est imposé comme le représentant d’une danse abstraite, très préméditée, loin des perfor­mances et des improvisations de ceux de sa génération, et avec un attachement particulier à l’écriture du mouvement. Délicatesse et fulgurance, organicité et maîtrise spatiale, rigueur du propos, ténacité et engagement de l’action témoignent de quelques marqueurs profonds de ce créa­teur atypique qui œuvre sans cesse depuis presque trois décennies.


www.cieyvannalexandre.com

Production

Production : Association C.R.C. – compagnie yvann alexandre
Coproductions : Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire, micadanses-Paris, Scènes de Pays, scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire » Centre culturel La Loge Beaupréau-en-Mauges et Théâtre du Foirail à Chemillé-en-Anjou, Centre chorégraphique national de Nantes, ONYX Scène Conventionnée Danse et Arts du Cirque à Saint-Herblain
Partenaires : CNDC d’Angers, THV Saint-Barthélemy-d’Anjou, Théâtre de Laval, La Soufflerie, Scène conventionnée de Rezé, padLOBA à Angers, Musée d’eth¬nographie de Genève
Soutiens : Ministère de la Culture, DRAC des Pays de la Loire, Conseil régional des Pays de la Loire, Départe¬ment Maine-et Loire, Ville de Nantes, Ville d’Angers

Durée : 60 min

Tarif : de 11 € à 23 €

le 15/01
bord de plateau animé
par Emerentienne Dubourg
 Distribution

Conception et chorégraphie :
Yvann Alexandre

Interprétation : Lucile Cartreau, Alexis
Hedouin, Louis Nam Le Van Ho, Théo
Marion-Wuillemin, Félix Maurin, Lucas
Réal, Marie Viennot, Fabrizio Clemente
ou Lorenzo Vanini

Lumières : Olivier Blouin
Création musicale : Jérémie Morizeau
Costumes : Clémentine Monsaingeon
Assistante artistique : Claire Pidoux
Partitions additionnelles : Tchaïkovsky
Swan Lake – Pyotr Ilyich – USSR State
Academic Symphony Orchestra, direction Evgeny Svetlanov – 2000 et collections sonores avec l’aimable courtoisie du Musée d’Ethnographie de Genève (MEG)
Conseillère musicale et orientation
anthropologique : Madeleine Leclair
Conseiller artistique : Philippe Verrièle
Remerciements : Guy Darmet
Attachée de production :
Angélique Bougeard

Parcours Le monde comme il va

Parce que certaines grandes formes nous parlent de notre vie, de notre société et des ses vicissitudes.

Yvann Alexandre, Se méfier des eaux qui dorment (Théâtre de la Cité internationale)
+ Pierre Pontvianne, Percut (Les Abbesses)
+ Malika Djardi, Pier 7 (Théâtre de la Cité internationale)

Pass 3 spectacles : 45€